Vienne – Maison de l’histoire Autrichienne
2ème place – Concours 2024
Maître d’ouvrage : MuseumsQuartier Errichtungs- und BetriebsgesmbH
Architectes : Chartier-Corbasson & Infabric
BET TCE : VASKO+PARTNER INGENIEURE
Paysagiste : YEWO LANDSCAPES GmbH
Programme : Musée
Surface SHON : 4 400 m2
Montant des travaux : 19,6 M € HT
La Haus der Geschichte Osterreich (Hdgo) n’est pas un musée ordinaire, c’est aussi un lieu de débat et d’échange. C’est donc un lieu qui se construit avec ses visiteurs,« un forum de discussion».
C’est cela qu’il nous paraissait primordial de traiter spatialement et dans la perception extérieure du bâtiment : qualifier et signifier le parcours des visiteurs, qui prend dans ce projet l’aspect d’une faille lumineuse, imaginée dans la prolongation et la logique des passages viennois.
A l’extérieur, le végétal est omniprésent, comme antidote aux ilots de chaleurs générés par le revêtement minéral généralisé ; il est intégré au projet dans une composition qui lie sa présence aux volumes construits des assises, des socles pour œuvres d’art ou du bâtiment jusque dans la grande cour du Kindermuseum sous laquelle l’extension la nouvelle salle du « jungle Theater » vient prendre sa place.
Le projet adopte un parti pris clair de différenciation entre les interventions contemporaines et le traitement patrimonial de l’édifice existant. La faille vitrée des circulations joue le rôle d’articulation ente l’édifice historique et l’extension et laisse filer la façade historique, et ses modénatures. Les salles de médiation bénéficient d’un traitement lumineux spécifique, démultiplié mais préservant les utilisateurs d’une certaine intimité : les salles, modulables, ne sont pas offertes aux regards de tous, filtrés par la composition spécifique des façades de Travertin qui font office de brise-vue.
Le projet s’inscrit dans une composition d’ensemble : 3 monolithes ponctuent le quartier des musées : le cube blanc, le cube noir et le cube-lumière.
La Haus der Geschichte Osterreich (Hdgo) n’est pas un musée ordinaire, c’est aussi un lieu de débat et d’échange. C’est donc un lieu qui se construit avec ses visiteurs,« un forum de discussion».
C’est cela qu’il nous paraissait primordial de traiter spatialement et dans la perception extérieure du bâtiment : qualifier et signifier le parcours des visiteurs, qui prend dans ce projet l’aspect d’une faille lumineuse, imaginée dans la prolongation et la logique des passages viennois.
A l’extérieur, le végétal est omniprésent, comme antidote aux ilots de chaleurs générés par le revêtement minéral généralisé ; il est intégré au projet dans une composition qui lie sa présence aux volumes construits des assises, des socles pour œuvres d’art ou du bâtiment. Le projet d’aménagement de espaces extérieurs intègre, outre la présence végétale, le traitement des déclivités du terrain et les usages de terrasses des cafés attenants, y compris dans la grande cour du Kindermuseum: c’est sous cette cour que l’extension la nouvelle salle du « jungle Theater » vient prendre sa place : en surface, l’emplacement de la salle matérialise les limites de la terrasse du café. A l’ouest cette limite se matérialise par une faille plantée, paravent végétal pour la terrasse plantée mais aussi apport de lumière pour la nouvelle salle, bienvenu pour une salle de répétition : un apport de lumière filtré par le végétal, évoquant comme un clin d’œil, la lumière de la jungle, le théâtre de Mowgli.
Le projet adopte un parti pris clair de différenciation entre les interventions contemporaines et le traitement patrimonial de l’édifice existant. La faille vitrée des circulations jour le rôle d’articulation ente l’édifice historique et l’extension : elle laisse filer la façade historique, et ses modénatures laisses intactes au niveau du 1er étage ou du couronnement du bâtiment. Les salles de médiation bénéficient d’un traitement lumineux spécifique, démultiplié mais préservant les utilisateurs d’une certaine intimité : les salles, modulables, ne sont pas offertes aux regards de tous, filtrés par la composition spécifique des façades de Travertin qui font office de brise vue.
Autant les salles d’exposition sont traites en limitant très fortement les apports lumineux extérieurs, autant les circulations verticales sont marquées par un apport de lumière naturelle : elles attirent naturellement le visiteur et deviennent un point de repère, un pivot dans la déambulation. Le parcours ascendant se fait en découvrant les toits de la ville, le dôme du Kuntshistorisches Museum qui se révèle aux regards lors de la montée. Au 2nd étage, la faille se lumineuse se retourne a l’horizontale : un espace supplémentaire permet de marquer un exposé dans la déambulation, vitré, donnant a voir le dôme et le paysage graphique en contrebas et pouvant accueillir un espace d’exposition supplémentaire .